mercredi 6 décembre 2017

[Festival] PIFFF 2017 (Jour 1) : A Ghost story + Blade of the immortal


Déjà arrivé à sa septième édition, le PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival), s'ouvre en grande pompe dans un Max Linder complet. Des spectateurs ayant même été refoulé à l'entrée... Par chance, nous n'en faisons pas partie.
On passera sur les commentaires habituelles des organisateurs qui nous indiquent que nous allons assister à la meilleure édition du festival. Passage obligé certes.... mais pas forcément nécessaires, surtout que la première séance a pris du retard.
Au programme du jour : un court-métrage d'ouverture provenant de la team French Nerd, un film de fantôme à la Malick et un Miike à la Miike.


La fille accordéon (Anaïs Vachez - 2017 - France - Court métrage d'ouverture)


Le Pitch : Une jeune fille au corps d'accordéon décide de s'échapper de la demeure dont elle est retenue.

L'Avis : Court métrage très court (Nous sommes sur une durée de 4 minutes), à la recherche graphique certaines. Anaïs Vachez met en image l'un de ces contes (lisible sur le site des Contes de Nina). C'est beau, poétique et percutant. Parfaite petite mise en bouche pour commencer le festival. Peut-être un goût de trop peu. (Surtout que cela va être le meilleur film de la journée.)


A Ghost Story (David Lowery - 2017 - USA - Film d'ouverture)


Le Pitch : Suite à un accident de voiture, un homme revient sous la forme d'un fantôme. Il va suivre l'évolution de sa compagne ainsi que le devenir de la maison qu'il hante.



L'Avis : Film événement. En effet, David Lowery était tellement attendu depuis son carton mondial du remake de "Peter et Elliot le dragon"... ah en fait, non. C'est dommage parce que ce monsieur a pourtant des arguments, un sens du cadrage certains. Mais en voulant faire de Ghost story, un film contemplatif, clive. (Par exemple : une séquence de tarte beaucoup trop longue). Le film est bon, et il n'y a que très peu de chose à dire. Peut-être une première heure qui a du mal à démarrer, suivi d'une deuxième un peu chiante pour finir sur une troisième particulièrement bonne (pas mal pour un film d'1h30).
Dommage, il y a plusieurs pistes intéressantes qui ne sont abordés que dans le dernier tiers (le rapport à la terre, la société de consommation....), bref, je réveille mon voisin et je vais attendre un peu avant de me décider sur ce film.


Blade of the immortal (Mugen no jûnin - Takashi Miike - Japon/GB - Hors compétition)


Le Pitch : Un ancien samouraï, immortel suite à un don d'une vieille femme, devient le garde du corps d'une jeune fille qui cherche à venger la mort de son père, tué par un chef de clan voulant prouvé la suprématie de son art sur les autres écoles de combats.


L'Avis : Si je vous dis que Miike fait du Miike. Que le film est souvent trop long, qu'il y a de temps en temps des idées gores sympathiques mais que sur la fin ça lasse. On t'aime Miike d'un amour sincère mais parfois, on aimerais que tu arrêtes de faire du gloubi boulga.
Miike est généreux, c'est sa plus grande qualité et son pire défaut.

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