 |
| L'Affiche très co(s)mic-book |
Dans la grande famille des premiers films, il y en a certains qui laissent plus d'espoir que d'autres. Si Grand Paris de Martin Jauvat n'est pas dépourvu de défaut il a de grandes qualités qui souvent font défauts à des films de réalisateurs déjà en activité depuis belle lurette... A commencer par la sincérité.
Le film suit deux pieds nickelés, Leslie (joué par Mahamadou Sangaré) et Renard (Martin Jauvat) qui découvre un artefact et vont partir à la recherche de la valeur puis du sens de celui-ci. Un road movie à la teinte douce amère dont le maître mot est.... la gentillesse.
 |
| Impression soleil planant |
Car la banlieue selon Martin Jauvat est une banlieue pleine de couleurs où chacun des personnages est comme un Power Rangers sans costume. Chacun sa couleur. Tous gentils. Tous un peu naîfs mais tous attachants.
 |
| William Lebghil, fournisseur de miam-miam |
Alors, oui, on a parfois l'impression d'assister à un film étudiant qui à été étiré pour atteindre une durée raisonnable de long métrage, oui, c'est pas toujours juste dans les interprétations, oui, le budget équivalent au budget cure-dent du dernier Ozon montre certaines limites (le final par exemple) mais... on s'en fout. Grand Paris donne le smile, Grand Paris fait plaisir à voir. Il est honnête et méritant. Il va jusqu'au bout de sa démarche avec pourtant des ruptures de tons assez casse-gueule et ne perd jamais ses protagonistes en cours de route. On s'attache à des personnages, qui sur le papier aurait pu être horripilant. Mais non, Martin Jauvat réussis un petit tour de force en ne cédant pas à la facilité tout en jonglant avec les clichés.
 |
| L'une des très belle composition de ce film |
Un film à voir que je vous recommande chaudement.
