jeudi 30 novembre 2017

[On a vu] Les Révoltées de l'enfer (Escape from Hellhole, Maman Firmansyah, 1983, Indonésie/Philippines)



Les Révoltés de l'enfer
Titre original : Escape from Hellhole
Année : 1983
Genre : Action/Thriller
Avec Gudi Sintara, Dicky Zulkarnaen, Siska Widowati...
Scénario : Piet Burnama
Producteur : Gope T. Samtani
Musique : Gatot Sudarto
Lumière : Thomas Susanto
Montage : Muksin E. Hamzah
Durée : 1h40










Le Pitch : Une jeune fille d'un punjabi, vierge et pure, cela va sans dire, est emmené dans la demeure de l'oncle de l'une de ses amis. L'oncle en question est un mafieux, soumettant des jeunes filles afin de les vendre comme épouses dociles à des grandes pontes.




L'Avis : Film considéré par beaucoup (et à raison) comme étant un film de sexploitation. Ici, tout est matière à exploiter  les corps des actrices dans un érotisme qui est souvent questionnable (car, oui, nous sommes clairement dans un étalage de chair, parfaitement putassier).
Pas grand chose à sauver dans un film assez sombre dont même la conclusion lumineuse avec des femmes prenant les armes face à un système machiste (et caricatural) ne contrecarre pas complétement un film assez vil dans son histoire et ses intentions.
Il y a pourtant des idées dans ce film, une scène de bain moussant entre l'héroïne et son bourreau qui est plutôt intéressante (et parfaitement pudique... oui, nous sommes dans un érotisme soft).

[On a vu] Iron man 2 (Jon Favreau, 2010, USA)

Iron man 2
Réalisation : Jon Favreau
Année : 2010
Genre : Action/Aventure/SF
Avec Robert Downley Jr., Mickey Rourke, Gwyneth Paltrow...
Scénario : Justin Theroux
D'après le comic Marvel de Stan Lee, Don Heck, Larry Lieber et Jack Kirby
Producteur : Kevin Feige
Co-producteur : Victoria Alonso et Jeremy Latcham
Producteur exécutif : Louis d'Esposito, Susan Downey, Jon Favreau, Alan Fine, Stan Lee, David Maisel et Denis L. Stewart
Producteur associé : Karen Gilchrist et Eric Heffron
Musique : John Debney
Lumière : Matthew Libatique
Montage : Dan Lebental et Richard Pearson
Durée : 2h04




Le Pitch : Après avoir révélé à tout le monde qu'il est Iron Man. Tony Stark doit faire face au fils d'une de ses connaissances qu'il aurait spolié. Il devra faire aussi face à une santé déclinante ainsi qu'aux militaires américains voulant s'accaparer sa technologie.




L'Avis : Suite des aventures de Tony Stark, Iron man 2 est ni plus ni moins un film de studio sans état d'âme dont l'un des rares points positifs et l'implication de Mickey Rourke a surjoué un rustre russe (à dire plusieurs fois d'affilés... rustre russe, rustre russe, rustre russe). Mais c'est aussi la confirmation pour Robert Downey Jr. qui est définitivement le personnage (d'ailleurs on se demande comment il va faire pour sortir de son rôle). Mais ce n'est pas folichon. La mécanique Marvel est bien huilé. Nous ne sommes pas dans un mauvais film (l'image de Matthew Libbatique y est pour quelque chose), juste que nous avons de plus en plus l'impression d'être en face d'un produit. On a beau beaucoup aimé Jon Favreau (qui a une carrière plus intéressante qu'il n'y paraît) et le film n'étant, je le rappelle encore, pas mauvais, on sent la machine bien rôdée et lancée et seul des grosses pointures (James Gunn) ou des kamikazes (les frères Russo) parviendront à en tirer avantage.

[On a vu] Goldfinger (Guy Hamilton, 1964, GB)




Goldfinger
Réalisation : Guy Hamilton
Année : 1964
Genre : Action/Aventure/Thriller
Avec Sean Connery, Gert Fröbe, Honor Blackman....
Scénario : Richard Maibaum et Paul Dehn
Adaptation : Johanna Harwood
Histoire : Berkely Mather
D'après le roman de Ian Fleming
Producteur : Albert R. Broccoli et Harry Saltzman
Producteur associé : Stanley Sopel
Producteur associé à la pré-production : Terence Young
Musique : John Barry
Lumière : Ted Moore
Montage : Peter R. Hunt
Durée : 1h50





Le synopsis : James Bond est engagé dans une mission pour surveiller le milliardaire Goldfinger trafiquant d'or de son état.




L'avis : Troisième volet de la saga James Bond, Goldfinger marque énormément par la présence de l'ex-Avenger (Chapeau melon et bottes de cuir... pas les types en collants) Honor Blackman dans le rôle de Pussy Galore (Meilleur nom de tous les temps).
Tous ce qui feront le succès des films Bond, sont déjà présents. Vilain iconique, gadget, hommes de mains remarquables (ici avec un chapeau aux bords coupant), femmes fatales (Honor Blackman et Shirley Eaton, dont la mort de cette dernière restera dans les annales... recouvert d'or, tout un symbole).
Et il y a la chanson du générique interprété par Shirley Bassey. qui est restée dans les mémoires. Sinon on reste sur du plan plan...

vendredi 17 novembre 2017

[Concert] Helloween (Le Zenith de Paris, 15 novembre 2017)


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Dire que ce concert était attendu est un euphémisme. En effet, la bande des citrouilles, qui se réunit avec deux anciens comparses (et pas des moindres), a beaucoup a montré. Les rancœurs sont ils bien derrière eux? Est-ce une reformation pour des raisons pécuniaires? (le groupe n'ayant jamais réellement redécoller après la période Kiske/Hansen...).
Et bin non, les grincheux auront tort. Tant une certaine complicité transparaît dans ce super-groupe. Et puis, il faut dire que le talent de chacun nous fait dire qu'Helloween est l'un des meilleurs groupes de Power metal en activité.
Michael Kiske et Andi Deris, sont à classer parmis les meilleurs chanteurs en activités. Ils ont réussit à me faire avoir une petite larme sur Forever and one... les salauds.
Incroyablement bien construite, la setlist et la mise en scène permet à ce qu'aucun ne tire la couverture à soi (peut-être Kai Hansen, un peu plus en retrait... et encore, juste que celui-ci n'a que peu de titre à chanter).
Passons rapidement sur les intermèdes vidéo, montrant deux citrouilles faire les idiots (mais on peux comprendre que sur un concert de 3 heures, il y a besoin de temps de repos.), pour parler de l'hommage donné à Ingo Schwichtenberg (décédé en 1995), sous la forme d'une part d'une vidéo et d'une bataille de batterie entre lui et Daniel Löble qui montre quand même la technicité du bonhomme (même si il fera un petit ratage dans les rappels, mais c'est pas grave, il a été mis à rude épreuve pendant toutes la soirée).
Bref, l'un des meilleurs concerts du cru 2017 et c'est amplement mérité pour une formation active depuis plus de 30 ans maintenant.


Helloween :
Michael Weitkath : Guitare solo, guitare rythmique, chœurs
Markus Grosskopf : Basse, chœurs
Andi Deris : Chant
Sascha Gerstner : Guitare solo, guitare rythmique, chœurs
Daniel Löble : Batterie


Invités :
Kai Hansen : Guitare solo, guitare ryhtmique, chant, chœurs
Michael Kiske : Chant, guitare, guitare acoustique, tambourin


Setlist :
1. Let me Entertain you (Intro sur bande - Robbie Williams)
2. Halloween
3. Dr. Stein
4. Intermède (Vidéo)
5. I'm alive
6. If I could fly
7. Intermède (Vidéo)
8. Are you metal?
9. Kids of the century
10. Waiting for the thunder
11. Intermède (vidéo)
12. Perfect gentleman
13. Intermède (vidéo)
14. Starlight/Ride the sky/Judas
15. Heavy metal (is the law)
16. Intermède (vidéo)
17. Forever and one (Neverland)
18. A Tale that wasn't right
19. Intermède (vidéo)
20. I can
21. Intermède (vidéo)
22. Drum solo
23. Ingo tribute (vidéo + batterie)
24. Livin' ain't no crime
25. A Little time
26. Intermède (vidéo)
27. Why?
28. Sole survivor
29. Intermède
30. Power
31. How many tears


Rappel :
32. Invitation
33. Eagle fly free
34. Keeper of the seven keys


Rappel 2 :
35. Intermède final (vidéo)
36. Future world
37. I want out
38. Outro (Bande)

[Sur écoute] 36 Crazyfists - Lanterns

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Septième opus des américains de 36 Crazyfists dont le nom s'inspire d'un Jackie Chan (Les 36 poings vengeures de Shaolin pour ne pas le nommer). Nous avons affaire ici à du gros metalcore sans âme (oui, j'ai eu du mal à accrocher). Même la pseudo  ballade "Where revenge ends" ne m'a pas plus emballé que ça.... C'est à se demander si nous n'avons pas affaire à un produit formaté.
Non, quand ça veux pas. ca veux pas.











36 Crazyfists :
Brock Lindow : Chant
Steve Holt : Guitare
Mick Whitney : Guitare
Kyle Baltus : Batterie







Tracklist :
1. Death eater (4:18)
2. Wars to walk away from (3:44)
3. Better to burn (4:00)
4. Damaged under sun (3:05)
5. Sea and smoke (4:47)
6. Where revenge ends (2:29)
7. Sleepsick (3:53)
8. Bandage for promise (3:43)
9. Laying hands (4:00)
10. Below the graves (3:57)
11. Old gold (5:00)
12. Dark corners (3:47)
Durée totale : 46min43s

samedi 11 novembre 2017

[Sur écoute] Satyricon - Deep calleth upon deep


Neuvième album de Satyricon, fleuron du black métal norvégien. Ici, le tandem mené par Satyr nous emmène vers quelques choses de plus black que d'habitude, lorgnant parfois sur du stoner. Ici, la voix Satyr qui déclame plus qu'il ne chante nous emmène dans des titres construits en spirale. C'est à dire que le propos et le rythme s'intensifie au fur et à mesure que l'on avance dans ceux-ci.
Et puis il y a des curiosité dans ce black metal "The Ghost of Rome" avec ces voix d'outre tombe qui parvient à tenir l'ensemble. Alors certes, nous ne sommes pas dans un black métal brutal mais c'est tant mieux. Satyricon a réussit à se renouveller et on a hâte d'écouter le prochain si il y a. (Rien n'est moins sûr si on en croit ces récentes interviews.)


Satyricon :
Sigurd "Satyr" Wongraven : Chant, guitare, clavier et basse
Kjetil-Vidar "Frost" Haraldstad : Batterie

Tracklist :
1. Midnight serpent (6:37)
2. Blood cracks open the ground (5:05)
3. To your brethren in the dark (6:24)
4. Deep calleth upon deep (4:49)
5. The Ghost of Rome (4:39)
6. Dissonant (4:23)
7. Black wings and withering gloom (7:30)
8. Burial rite (5:58)
Durée totale : 45min25s

[Sur écoute] Helloween - Keeper of the seven keys



Initialement conçu comme un double album, le dyptique Keeper of the seven keys est surement le chef d'oeuvre du groupe allemand Helloween. Parvenant à créer des ambiances folles et des cavalcades impressionantes, ce speed metal à la rage et de la puissance. Surtout grâce à la voix inimitable de Michael Kiske.
Double album, donc double intro. Chacun se répondant Initiation/Invitation et surtout les deux grosses pièces maîtresses que sont Halloween/Keeper of the seven keys. Nous sommes face à un/deux disque(s) qui réussit parfaitement à rendre les ruptures de tempos que ce soit sur les deux grosses pièces (plus de 13 minutes chacune tout de même).
Et on ne le dira jamais assez Helloween est un groupe sachant couvrir des thématiques plus larges que ce que leurs visuelles laisserait croire, pour exemple Rise and Fall ou encore Dr. Stein deux compositions avec beaucoup d'humour qui contrebalance le final Save us beaucoup plus direct et incisif.


Helloween :
Michael Kiske : Chant
Kai Hansen : Guitare et choeurs
Michael Weitkath : Guitare et choeurs
Markus Grosskopf : Basse et choeurs
Ingo Schwichtenberg : Batterie

Tracklist (Part.1) :
1. Initiation (1:21)
2. I'm alive (3:23)
3. A little time (3:59)
4. Twilight of the Gods (4:29)
5. A tale that wasn't right (4:42)
6. Future world (4:02)
7. Halloween (13:18)
8. Follow the sign (1:46)
Durée totale : 37min08

Tracklist (Part.2) :
1. Invitation (1:06)
2. Eagle fly free (5:08)
3. You always walk alone (5:09)
4. Rise and fall (4:22)
5. Dr. Stein (5:03)
6. We got the right (5:07)
7. March of time (5:13)
8. I want out (4:39)
9. Keeper of the seven keys (13:38)
10. Save us (5:15)
Durée totale : 54min33

[On a vu] L'Incroyable Hulk (The Incredible Hulk, Louis Leterrier, 2008, USA)


L'Incroyable Hulk
Titre original : The Incredible Hulk
Réalisation : Louis Leterrier
Année : 2008
Genre : Action/Aventure/SF
Avec Edward Norton, Liv Tyler, Tim Roth...
Scénario : Zak Penn
Histoire : Zak Penn
Producteur : Avi Arad, Kevin Feige et Gale Anne Hurd
Co-producteur : Kurt Williams
Producteur associé : Stephen Broussard, Michael J.Malone et John G. Scotti
Producteur exécutif : Stan Lee, David Maisel et Jim Van Wick
Producteur assistant : Maria Claudia Reis
Musique : Craig Armstrong
Lumière : Peter Menzies Jr.
Montage : Rick Shaine, Vincent Tabaillon et John Wright
Durée : 1h52


Le Pitch :Le docteur Bruce Banner fuit l'armée américaine. En effet, celui-ci, suite à des expériences sur les rayons Gamma, devient un monstre géant vert quand il s’énerve.


L'Avis : L'un des films les plus faibles de l'Univers Cinématographique Marvel. Le souci provient du fait de la volonté de ne pas renier le Hulk d'Ang Lee sortit précédemment tout en ayant le cul entre plusieurs chaises. Donc raconter une histoire déjà commencé tout en voulant accueillir ceux qui n'ont pas vu le précédent (qui n'est plus dans la chronologie officielle).
Et même si j'ai une affection pour Edward Norton, il faut bien dire que l'on fleure l'erreur de casting. En effet, l'acteur cherche à jouer une participation plus cérébrale alors que le reste du film est dévolu au fun. D'ailleurs, il ne reviendra pas dans les Avengers remplacé par Mark Gruffalo.
Quand au reste du casting, Liv Tyler et Tim Roth sont au top (même si Liv Tyler est utilisé plus comme faire-valoir que comme un vrai personnage.)
Quand à la réal Louis Leterrier fait le taf. Même si, très clairement il est broyé par le système des studios (on en parle ou pas de son diptyque sur le Choc des Titans/La Colère des Titans?).
Faible mais pas totalement déplaisant.

[On a vu] Bons baisers de Russie (From Russia with love, Terence Young, 1963, GB)


Bons baisers de Russie
Titre original : From Russia with love
Réalisation : Terence Young
Année : 1963
Genre : Action/Aventure/Thriller
Avec Sean Connery, Robert Shaw, Lotte Lenya....
Scénario : Richard Maibaum et Berkely Mather
Adaptation : Johanna Harwood
d'après le roman de Ian Fleming
Producteur : Albert R.Broccoli et Harry Saltzman
Producteur associé : Stanley Sopel
Musique : John Barry
Lumière : Ted Moore
Montage : Peter R. Hunt
Durée : 1h55


Le Pitch : Suite à la mort du Dr. No, le SPECTRE et son chef Blofeld fomente un plan pour tuer Bond. Celui-ci devra assister une espionne Ruse à rejoindre l'Ouest avec un décodeur ultra-secret.


Le Pitch : Deuxième volet des aventures de James Bond, cette foi un peu plus terre à terre. Comme ce sera le cas bien souvent Bond fait équipe avec une jeune fille (Tatiana Blanchi) et se verra combattre par une femme (Lotte Lenya).
Sinon, la structure est déjà celle qui ne quittera plus la série. Petit jingle James Bond, puis scène pré-générique, puis générique très travaillé (avec le titre From Russia with Love chanté par Matt Monro) et enfin le film en lui-même. Cette construction ne bougera pas d'un iota jusqu'à nos jours.

jeudi 9 novembre 2017

[On a vu] Iron man (Jon Favreau, 2008, USA)


Iron man
Réalisation : Jon Favreau
Année : 2008
Genre : Action/Aventure/SF
Avec Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Terrence Howard....
Scénario : Mark Fergus, Hawk Ostby, Art Marcum et Matt Holloway
D'après les personnages de Stan Lee, Don Heck, Larry Lieber et Jack Kirby
Producteur : Avi Arad et Kevin Feige
Co-Producteur : Victoria Alonso
Producteur exécutif : Avi Arad, Peter Billingsley, Louis d'Esposito, Ross Fanger, Jon Favreau, Stan Lee et David Maisel
Producteur associé : Eric Heffron et Jeremy Latcham
Musique : Ramin Djawadi
Lumière : Matthew Libbatique
Montage : Dan Lebental
Durée : 2h06



Le Pitch : Après avoir été pris en otage pour des talibans (ou assimilés), un millionnaire mégalo et inventeur de génie, se construit une armure pour combattre le mal.


L'Avis : Premier volet de ce que l'on appellera plus tard, le Marvel cinematic universe (L'univers cinéma de Marvel).Jon Favreau dont le but était de rendre crédible un personnage de papier en mixant humour et action a plutôt bien réussi son coup. Alors certes, il y a quelques facilités, certes nous avons affaire à un feel good movie avec tous les tics des gros blockbusters américains (et d'ailleurs tous le reste de la saga, en aura les mêmes) mais...
Il est tout de même rafraîchissant de voir qu'un film américain se moque de trafic d'arme (mais c'était inhérent au comic d'origine.) et puis il y a Robert Downey Jr. qui ne joue pas. Il est Tony Stark. (et il le restera). L'acteur mal-aimé qui a subit plusieurs passages à vides pour alcoolisme le tient son rôle. Tony Stark, mégalo et alcoolique et la gouaille d'une star, c'est lui! Et c'est peu dire qu'il éclipse tout le monde. Même une Gwyneth Paltrow qui a du mérite en assistante amoureuse.

[On a vu] James Bond 007 contre Dr. No (Dr. No, Terence Young, 1962, GB/Jamaïque)




James Bond 007 contre Dr. No
Titre original : Dr. No
Réalisation : Terence Young
Année : 1962
Genre : Action/Aventure/Thriller
Avec Sean Connery, Ursula Andress, Bernard Lee...
Scénario : Richard Maibaum, Johanna Harwood et Berkely Mather
D'après le roman de Ian Fleming
Et un traitement de Wolf Mankowitz et Terence Young
Producteur : Albert R. Broccoli et Harry Saltzman
Producteur associé : Stanley Sopel
Musique : Monty Norman et John Barry
Lumière : Ted Moore
Montage : Peter R. Hunt
Durée : 1h50










Le Pitch : James Bond, un agent secret britannique enquête sur la disparition d'un de ces collègues ainsi que sur des défaillances dans le programme spatial américain.





L'Avis : Premier James Bond d'une longue série, c'est dès le début celui qui entérine Sean Connery dans le rôle. Après il y a quand même un rodage a effectué. Ici, James Bond est plus violent qu'à l'accoutumé (il y a même un mort gratuit.)
Beaucoup sont restés sur Ursula Andress dans le rôle de la jolie potiche, alors si son apparition est restée dans les mémoires, pour le reste on repassera. (oui, j'assume complètement). Mais il y a les paysages de la Jamaïque et le fabuleux repaire du Dr. No (joué par Joseph Wiseman). Un Dr. No qui deviendra le mètre étalon des futurs méchants mégalo de la franchise.
Un film à voir mais sans plus.

mercredi 8 novembre 2017

[Event] Kill the Kult : Femmes à poigne (Mardi 21 novembre 2017 à 20h30)



Oyé amis du Kult,
en ces temps de scandale à propos des abus sur la gente féminine*, il est temps de montrer l'exemple. Oui, les femmes bottent aussi des culs. Elles ne sont pas uniquement là pour faire potiche et même si une trop grande majorité des films ne leurs laissent qu'un rôle de faire-valoir ou d'atout sexy, des actrices et des réalisatrices savent faire parler le canon. C'est à elles que sera dédié la séance de Kill the Kult.

Comme d'habitude, de la bonne humeur. Comme d'habitude, une bouteille de champagne à l'équipe vainqueur et comme d'habitude on a hâte.

Kultement vôtre,
Matthieu

*on ne le dira jamais assez, on ne remuera jamais assez la m**** et même si on parle grandement du cinéma, TOUS les milieux sont touchés par ce sexisme ordinaire. Alors mesdames parlez... et dénonçez ouvertement sans peur de représailles. Il y a des lois.

mardi 7 novembre 2017

[On a vu] Le Dernier pénitencier (Terminal island, Stéphanie Rothman, 1973, USA)

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Le Dernier pénitencier
Titre original : Terminal island
Titre Québécois : L'Île du non-retour
Réalisation : Stéphanie Rothman
Année : 1973
Genre : Action/Drame/Thriller
Avec Don Marshall, Phyllis Davis, Ena Hartman....
Scénario : James Barnett, Charles S. Swartz et Stéphanie Rothman
Producteur : Charles S. Swartz
Producteur exécutif : Lawrence Woolner
Musique : Michael Andres
Lumière : Daniel Lacambre
Montage : Jere Huggins et John A. O'connor
Durée : 1h28














Le Pitch : La population carcérale étant devenue un problème, le gouvernement décide d'envoyer ces individus dangereux sur une île qu'ils ont baptisés "l'île du non-retour". Là, ils seront laissés hors de la civilisation, livrés à eux-mêmes.
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L'Avis : Petit film de série B, irréalisable aujourd'hui. On y voit, outre un Tom Shelleck jeune (avec barbe), que les filles sont des marchandises comme les autres. Outre l'aspect putassier omniprésent, la facilité avec laquelle les filles se laissent faire et finissent même par se considérer comme des objets sexuelles est assez désolante. (sauf bien sûr la personnage principale, forcément rebelle mais qui finit par céder plutôt facilement).
Et le plus incroyable est que ce film est réalisé par une femme. Mais à sa décharge nous sommes dans le monde du film d'exploitation. Le but, ici, n'est pas de faire une œuvre mais de produire du divertissement. (Même si Stéphanie Rothman a à plusieurs reprises tentés de sortir de ce carcan).
Sinon, nous sommes dans une histoire classique, un tyran s'installe ayant le nombre comme avantage, des rebelles en petit nombre... bref, c'est vraiment fait dans des vieux pots.

dimanche 5 novembre 2017

[On a vu] Les Rebelles de la forêt (Open season, Roger Allers et Jill Culton, 2006, USA)


Les Rebelles de la forêt
Titre original : Open season
Réalisation : Roger Allers et Jill Culton
Co-réalisation : Anthony Stacchi
Année : 2006
Genre : Animation/Aventure/Comédie
Avec Ashton Kutcher, Martin Lawrence, Debra Messing....
Scénario : Steve Bencich, Ron J. Friedman et Nat Mauldin
Histoire pour l'écran : Jill Culton et Anthony Stacchi
Histoire originale : Steve Moore et John B. Carls
Histoire additionnelle : Sam Harper, Dan Wilson et David Gilbreth
Producteur : Michelle Murdocca
Co-Producteur : Amy Jupiter
Producteur executif : John B. Carls et Steve Moore
Producteur executif pour l'animation : Andrea Miloro
Producteur pour la 3D stéréoscopique : Buzz Hays
Musique : Ramin Djawadi et Paul Westerberg
Montage : Ken Solomon et Pam Ziegenhagen
Durée : 1h26


Le Pitch : Boog, un ours apprivoisé et vivant la belle vie en se donnant en spectacle rencontre par hasard un cerf frappadingue sur le capot de la voiture du chasseur le plus dangereux (et débile) des environs. Suite à des mésaventures, les deux se retrouvent en forêt et Boog devra faire face à la vie sauvage.


L'avis : Petit film d'animation ayant eu un succès maousse (et surtout 3 suites.... putain 3 suites...). Cette avis risque d'être court tant le film est convenu. Si l'animation en elle-même et les graphismes ne sont pas "mauvais". Le problème c'est le reste. L'histoire est plate et convenu. Et d'ailleurs on a parfois l'impression de revoir le duo de Shreck et de l'âne (à peu de choses près).
Les Rebelles de la forêt est un produit fait pour faire plaisir au plus grand public (et loupe un peu sa cible vis à vis des adultes).

samedi 4 novembre 2017

[Sur écoute] Wolves in the throne room - Thrice woven

 
Wolves in the throne room nous revient avec un 6ième album et c'est peu dire que je suis surpris. Surpris par la capacité qu'à cette mouvance de Black metal américaine et plus précisément à sa frange dite "Cascadian black metal" qui parvient à toujours se renouveller.
Nous sommes ici dans un album de black méditatif, où le paganisme est mis à l'honneur et où on pourrait presque entendre couler l'eau (cf. Angrboda).
En tout cas l'album se tient même si, renouvellement ne veux pas forcément dire bon album. Ici, nous sommes en terrain connu, avec tout les passages obligés que cela implique. Alternance de mouvement lent et rapide sur le dernier titre de l'album. Expérimentation pour expérimenter. Tout y passe. Mais ne boudons pas. La galette se laisse écouter sans déplaisir.


Wolves in the throne room :
Nathan Weaver : Guitare, basse, batherie, synthétiseur et chant
Aaron Weaver : Batterie, guitare, basse, synthétiseur et choeur

Tracklist :
1. Born from the serpent's eye (9:36)
2. The Old ones are with us (8:36)
3. Angrboda (10:02)
4. Mother Owl, Father Ocean (2:33)
5. Fires roar in the palace of the moon (11:29)
Total :  42min16s

[Sur écoute] Ufomammut - 8


Déjà première chose, non... 8 n'est pas le huitième album d'Ufomammut. (ou alors il ne faut pas compter Supernaturals : Record one et compter pour un les deux albums Oro....). Les italiens n'en sont plus à compter les albums d'ailleurs (enfin j'imagine). Leur doom métal est lourd et puissant. Nous sommes faces à un mur de son qui nous fait voyager à travers un univers cosmique.  Nous voyagons dans un espace comme écrasé par un trou noir dont rien ne ressors. Et c'est pas les voix présentes sur la fin de Psyrcle qui diront le contraire.
Ufomammut vous tient dans un album qui s'écoute sans pause. (la seule fin de titre réellement identifiable est pour Core). Bref, une excellente cuvée comme on aimerait en entendre plus souvent.


Ufomammut :
Poia : Guitare et synthetiseur
Urlo : Basse, synthétiseur et chant
Vita : Batterie

Tracklist :
1. Babel (8:22)
2. Warsheep (5:05)
3. Zodiac (9:26)
4. Fatum (3:59)
5. Prismaze (4:18)
6. Core (5:15)
7. Wombdemonium (3:01)
8. Psyrcle (7:43)
Total :  47min09s

[Sur écoute] Helloween - Walls of Jericho


Cette chronique a été faite à partir de l'édition de 1988. (Je fais ce que je peux, j'étais pas né au moment de la sortie de l'album).
Commençant par des titres bonus mettant en valeur le chant toujours aussi possédé de Kai Hansen (qui peux monter aussi haut que lui en y mettant autant de justesse et de puissance.) ce Walls of Jericho est bourré ras la gueule d'hymnes. Pas forcément reprenable en soirée (mais ça c'est la faute à un Kai Hansen, beaucoup trop bon pour nous) mais authentiquement fédérateur.
Et puis il y a les guitares de ce même Kai Hansen et de Michael Weitkath, véritable guitare héro.... Qui ose même reprendre du Edvard Krieg (In the hall of the mountain king) sur le titre Gorgar. Mais notre préférence ira vers le sublime Guardians.

Helloween :
Kai Hansen : Chants et guitare
Michael Weitkath : Guitare
Markus Grosskopf : Basse
Ingo Schwichtenberg : Batterie

Tracklist (édition de 1988) :
1. Starlight* (5:17)
2. Murderer* (4:26)
3. Warrior* (4:00)
4. Victim of fate* (6:37)
5. Cry for freedom* (6:02)
6. Walls of Jericho/Ride the sky (6:45)
7. Reptile (3:45)
8. Guardians (4:19)
9. Phantoms of death (6:33)
10. Metal invaders (4:10)
11. Gorgar (3:57)
12. Heavy metal (is the law) (4:08)
13. How many tears (7:11)
14. Judas* (4:43)
Total :  (1h11min53s)

*Absent de l'édition originale

[Sur écoute] Otherwise - Sleeping lions



Il y a un petit côté Nu metal des années 90 dans ce Sleeping lions. On pourrait même aller jusqu'à parler d'un Nickelback avec des idées (le break de Nothing to me par exemple). Après, nous sommes très proche de ce que proposer les radios dans ces mêmes 90's. Pas que le résultat soit inintéressant, loin de là, mais très vite, nous voyons les limites de l'entreprise.
Alors certes, il y a de la puissance. Certes, il y a des refrains... mais cela sonne comme du réchauffer. Après au vu des précédents travaux... il y a quand même une ascension intéressante donc il va falloir avoir l'oeil sur ce groupe mais si l'ensemble commence bien avec Angry heart... très vite la lassitude se fait sentir. Et puis il y a un gros ventre mou avec Crocodile tears (là, encore ça fait très Nickelback)... mais la sauce reprend (un peu avec Blame et la power ballade Bloodline Lullaby.
Au final, ce n'est pas un mauvais album. Mais ce n'est pas transcendant.


Otherwise :
Adrian Patrick : Chant
Ryan Patrick : Guitare et Chœurs
Tony "The Beast" Carboney : Bass et Chœurs
Brian Medeiros : Batterie


Tracklist :
1. Angry heart (3:29)
2. Sleeping lions (3:48)
3. Suffer (4:10)
4. Nothing to me (3:48)
5. Weapons (3:55)
6. Crocodile tears (4:11)
7. Close to the Gods (3:50)
8. Dead in the air (4:08)
9. Beautiful monster (3:29)
10. Blame (4:09)
11. Bloodline Lullaby (5:10)
12. Won't stop (3:56)
Total : 48 min

vendredi 3 novembre 2017

[On a vu] La Soupe aux choux (Jean Girault, 1981, France)









La Soupe aux choux
Réalisation : Jean Girault
Année : 1981
Genre : Comédie/SF
Avec Louis de Funès, Jean Carmet, Jacques Villeret....
Scénario : Jean Halain et Louis de Funès
(d'après le roman de René Fallet)
Producteur : Christian Fechner
Lumière : Edmond Richard
Musique : Raymond Lefevre
Montage : Michel Lewin
Durée : 1h38








Le Pitch : Deux paysans, un peu dégénérés, ripaillent sous les étoiles et s'amusent avec leurs pets (!!!!). Lesdits pets appellent un extraterrestre dont l'un des protagonistes lui fait découvrir la soupe aux choux.




Puisqu'on vous dit qu'on ne sur-joue pas.


L'Avis : Sérieusement! Fleuron de la comédie de SF française. La Soupe aux choux n'est pas très bon. Quelque part entre la blague potache trop longue et une SF du terroir. Entre un Louis de Funès grimaçant, caricature de ses personnages et un Jean Carmet dont on se demande bien ce qu'il fout là.
Le plus triste c'est que l'on penserait presque avoir affaire à un nanar mais que notre regard est biaisé par le fait que la Soupe aux choux est considéré comme un classique.
Dès le générique kitschissime au possible, nous sommes dans l'ambiance, nous entrons dans un autre monde. Oui, le film est autre. Les lettres fluorescentes en surgras sont présentes comme pour bien montrer qu'ici nous ne serons pas dans de la finesse. Et qu'importe si les personnages secondaires dont Claude Gensac, qui a sacrément morflé, sont sous-exploité. Ici, il n'y en a que pour les deux personnages principaux. Et c'est un peu court... malheureusement.

jeudi 2 novembre 2017

[On a vu] La Légende du Cid (El Cid : La Leyenda, Jose Pozo, 2003, Espagne)





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La Légende du Cid
(El Cid : La leyenda)
Réalisation : Jose Pozo
Année : 2003
Genre : Animation/Aventure/Biographie
Avec Nacho Castano, Manuel Fuentes, Sancho Gracia....
Scénario : Jose Pozo
Producteur : Julio Fernandez
Musique : Oscar Araujo et Zacarias M. de la Riva
Montage : Félix Bueno
Durée : 1 h30






Le Pitch : Rodrigue aime Chimène sauf qu'un complot visant l'Espagne empêche cet amour. (et surtout le fait que Rodrigue a tué le père de Chimène.... mais c'est suite à un complot).






L'Avis : Petit film pour enfant reprenant la trame et l'aspect légendaire du Cid. Etonnamment tout n'est pas à jeter. Certaines animations sont bien foutus et ce n'est pas aussi dégueulasse que les faibles moyens l'aurait laisser entendre.
Bon après, il y a un clip bien déguelasse d'une selena gomez et d'un Enrique Iglesias du pauvre en guise de générique final mais ça n'a pas terni tout l'ensemble.
Bref, un dessin animé du dimanche matin sympathique.

mercredi 1 novembre 2017

[on a vu] L'Etrange Noël de Monsieur Jack (The Nightmare before Christmas, Henry Selick, 1993, USA)


L'Etrange Noël de Monsieur Jack
(The Nightmare Before Christmas)
Réalisation : Henry Selick
Année : 1993
Genre : Animation/Famille/Fantastique
Avec Danny Elfman, Chris Sarandon, Catherine O'Hara...
Scénario : Caroline Thompson (d'après une histoire de Tim Burton)
Producteur : Tim Burton et Denise DiNovi
Musique : Danny Elfman
Lumière : Pete Kozachik
Montage : Stan Webb
Durée : 1h16



Le Pitch : Jack Skellington, un squelette organisateur de fête dans la ville d'Halloween. Découvre par hasard l'existence de Noël et d'un monde où les gens sont heureux. Celui-ci va essayer d'importer la fête du bonhomme rouge au sein de sa ville mais bien sûr rien ne se passe comme prévu.



L'Avis : Chef d'oeuvre du cinéma d'animation. L'Etrange Noël de Monsieur Jack a subi pendant très longtemps une méprise auprès du grand public sur le réalisateur du film car non... ce n'est pas Tim Burton. Même si, les dessins préparatoires sont de lui, même si l'histoire et le compositeur appartiennent à son univers, la réalisation est de Henry Selick et l'on peux suivre la filiation avec son long métrage suivant : James et la pêche géante (et puis plus tard Coraline).
Mais il est pourtant tentant de faire résonner l'Etrange Noël de Monsieur Jack avec le passif et le vécut du réalisateur de Burbank (Tim Burton... pour ceux que ne savent ou ne suivent pas). L'histoire : un homme tente de devenir autre chose que ce qu'il est. Une âme tourmenté (voir carrément freaks) qui cherche à atteindre la lumière et devenir bankable (noël ou le cinéma mainstream)... mais c'est oublié que c'est aussi le cas d'Henry Selick. Lui aussi vient du bricolage, lui aussi à un univers, lui aussi finira par se brûler les ailes auprès d'une grosse maison de production. (Qui se souvient ou a vu Monkeybone avec Brendan Fraser et Bridget Fonda?). L'Etrange Noël de Monsieur Jack c'est lui aussi et comme Burton était sur le tournage de Batman, le défi pendant le tournage de celui-ci....
Mais l'une des choses qui a permis au film de devenir le chef d'oeuvre absolu qu'il est, tiens aussi énormément à Danny Elfman. Compositeur de l'ensemble des musiques du film et interprète de Jack Skellington. C'est clairement lui qui donne le ton de l'ensemble. Ironiquement, lui aussi vient d'un milieu un peu freaks, son groupe Knights of the Ooingo Boingo (renommé plus tard plus simplement Ooingo Boingo était habitué (en tout cas à ces débuts) aux expériences et aux concerts expérimentaux fait de bric et de broc.... ironiquement disais-je des 3 protagonistes, il est peut-être celui qui a réussit le mieux (en tout cas sans se vendre).
Le cauchemar avant Noël (traduction du titre original), est un film où on ne s'ennuie jamais, grâce au rythme de la musique (et l'avantage de ne durer moins d'1heure 20... oui, on ne le dira jamais assez... un bon film sait se faire court quand nécessaire.)
Juste un classique.