samedi 9 septembre 2017

Etrange Festival 2017 : Jour 3 (THX 1138 + Tokyo vampire hotel + Purgatoryo)


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Et c'est reparti de bonne humeur pour une troisième journée à  l'Etrange Festival. Une journée marqué par des petits soucis technique sur THX 1138 qui m'a poussé à revoir mon programme. En effet, on a du faire l'impasse sur Housewife. Mais au vu des échoes... ça n'a pas été une vrai perte. (on nous parle d'un rythme plan-plan...) bref...

Electronic labyrinth (Electronic Labyrinth THX 1138 4EB - George Lucas - 1967 - USA - Court métrage de Science-Fiction - Carte Blanche Caro et Jeunet)


Synopsis : Dans une société futuriste, un homme s'échappe.



Avis : Gros plans sur des fils, des panneaux de contrôles. Tout est soumis à la machine et à des autorités derrière des écrans. Inhumain. Sans passion. Sans âme. Où la seule solution est la fuite. Quitte à ne pas savoir ce qui est au bout.

THX 1138 (George Lucas - 1971 - USA - Science-Fiction - Carte Blanche Caro et Jeunet)


Synopsis : Dans une société futuriste, un homme s'échappe.
Synopsis 2 : THX 1138 n'est pas heureux. Gavé de pilule, il sent que quelque chose cloche, la coupe déborde quand un homme demande à s'apparier avec lui. Désigné comme incurable, il sera placé dans un ailleurs fantasmé avant la grande fuite.



Avis : Chef d'oeuvre de la Science-Fiction, bien meilleur que cette Guerre des Etoiles qui le rendit célèbres. THX 1138 est un monument sombre et malsain. Car en décrivant une société où les hommes sont soumis à une médication extrême pour au choix les empêcher de s'évader ou les empêcher de voir la futilité de leurs existences.
Quand c'est un spleen qui met le grain de sable dans la machine. Robert Duvall et Donald Pleasence sont au top.

Tokyo vampire hotel (Sono Sion - 2017 - Japon - Fantastique - Séance spéciale)



Synopsis : Deux clans de vampires s'opposent depuis plusieurs siècles, les Draculas et les Corvins. Une prophétie indiquent qu'une jeune fille née à la date du grand alignement et ayant bu du sang de Dracula lui donnera l'avantage et libérera ceux-ci de l'influence de ces vampires de second race de Corvins (version simplifié du pitch)



Avis : Du grand Sono Sion, foutraque comme on l'aime. Fou comme on l'aime. De la musique, de l'action, du gore "joyeux"... bref LE film du festival pour le moment.
Et pourtant cela n'était pas gagné. Tokyo vampire hotel étant à la base une série de 9 épisodes. Le film étant un remontage des deux premiers avec une nouvelle intro, des séquences additionnelles et une fin alternative. Le générosité version Sono Sion sur une durée de plus de 2h10...
Bon, après on aime ou on aime pas ce cinéma de pur divertissement (beaucoup moins con que du Michael Bay), ici les actions se succèdent dans un ping pong dont on ne sait si le rebondissement suivant été écrit ou subit juste les contraintes des errements géniaux de son auteur. Car oui, je l'affirme haut et fort Sono Sion est un PUTAIN d'auteur ainsi qu'un artisan comme on aimerait en voir en France capable de TOUT réaliser, tout en gardant une patte, un grain de folie et une homogénéité pourtant pas facile à obtenir tant nous sommes sur le corde raide. Du Grand-Guignol énervé ou rien est blanc ou noir. Où tout les personnages ont du grain à moudre. Bref, un grand film.

Purgatoryo (Roderick Cabrido - 2016 - Philippines - Drame - Compétition)



Synopsis : Dans une morgue, un trafic de corps a lieu. En effet, les organisateurs organisent des faux enterrements à qui peux payer.



Avis : Poisseux, déviant. Purgatoryo est tout ça. Avec des personnages où l'on a du mal à s'attacher (une constance dans la sélection cette année). Roderick Cabrido en voulant dépeindre un quotidien craspec se perd un peu en route. Pourquoi font-ils ça? Qui sont les clients? d'où vient l'argent? L'origine des corps est survolés... mais nous serons tout de la vie sexuelle des protagonistes. Entre protagonistes queutard prêt à tout pour se vider (quitte à le faire à côté des cadavres puis carrément dedans dans une scène nécrophile), homme se vendant comme objet sexuel (là, il y a plusieurs exemples.) Comme si Eros et Thantos n'étant jamais loin, chacun se partageait une part de l'horreur à l'écran.
Mais ça ne prend pas. Il manque quelque chose.

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