vendredi 8 septembre 2017

Etrange festival 2017 : Jour 2 (Avant que nous disparaissions + The Marker + A la rose des vents + Low life)

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Et c'est reparti pour une deuxième journée au sein de ce festival aussi divers qu'intriguant.

Avant que nous disparaissions (Sanpo suru shinryakusha -  Kiyoshi Kurosawa - 2017 - Japon - Science-fiction - Compétition)


Synopsis : Un homme revient chez lui après plusieurs jours d'absences. Son comportement a changé. Il est devenu un extra-terrestre préparant, avec deux autres, la grande invasion de la planète Terre.



Avis : Kiyoshi Kurosawa a pour habitude de faire monter la pression, de ne rien laisser aux hasards, c'est ce qu'il fait dans ce film de plus de deux heures qui peux paraître aux premiers abords ennuyeux si on s'attend à y voir un film d'invasion lambda. D'ailleurs ce n'est pas ce qui a intéressé Kurosawa (d'ailleurs les scènes à effets dénotent avec le rythme lent du film).
C'est plus une étude de moeurs qui se dessine en filigrane avec ces aliens capables de s'emparer des êtres humains de concepts tels que "La Propriété", "Le Soi" et des abolir. Bref, nous sommes sur un joli conte philosophique qui en a laissé plus d'un sur le carreau.

The Marker (Justin Edgar - 2017 - Grande-Bretagne - Thriller - Compétition)

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Synopsis : Après avoir purgé sa peine de prison pour le meurtre d'une femme, un jeune homme entreprend de protéger la fille de cette dernière sous l’œil du fantôme de la jeune femme.


Avis : Excellente surprise que ce thriller britannique nous parlant de rédemption dont le seul argument original n'est finalement que la présence de ce fantôme qui suit les agissements de son meurtrier en quête de rédemption.
Et puis il y a John Hannah que j'avais perdu de vu depuis son rôle de sidekick drôle dans La Momie (celle avec Brendan Fraser) qui offre une partition vraiment intéressante dans un rôle à total contre-emploi. (oui, parce que rien est drôle là-dedans).

Chicken-Kitchen (Vincent Hachet - 1984 - France - Court Expérimental - Séance spéciale)

Synopsis : Un homme cuisine sous le regard d'une poule. Mais qui de l'homme ou de la poule bat mieux des ailes?

Avis : Foutraque mais horriblement drôle. Un rythme détonant qui en douze minutes parvient à abolir les frontières de la raison. (Pas mieux à dire)

A la rose des vents (Vincent Hachet - 1987 - France - Comédie fantastique - Séance spéciale)

Synopsis : Un voyageur de commerce tombe en panne sur le bord d'une route. Très vite, une voiture de remorquage apparaît et amène la voiture au garage de la Rose des vents d'où le voyageur aura bien du mal à repartir.

Avis : Véritable film punk digne du Groland (d'ailleurs Christophe Salengro, le présidentissime appartient au trio d'acteur de ce métrage). Pas de moyens, mais beaucoup d'idée sur un faux rythme tourné à l'impro' (oui, les gars, ça se voit un peu quand même). Ce film parvient à nous embarquer dans un univers "autre"
Le fait que le film soit court est aussi un avantage, nous n'avons clairement pas le temps d'en sortir dans cette petite heure de métrage. Bref du tout bon. Et pour un film dont le montage (et la finalisation) a duré près de trente ans, c'est une gageure. (et contrairement à ce qu'en dit ses participants, il reste encore des raccords qui sont bons... je dis ça, je dis rien.)

Low life (Ryan Prows - 2017 - USA - Action - Compétition)

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Synopsis : El Monstruo, un homme de main de la pègre local part à la recherche de sa femme enceinte et héroïnomane, kidnappé par son père adoptif pour récupérer ses organes et le bébé qu'elle a dans le ventre afin de le vendre.

Avis : Film foutraque auquel je n'ait pas réussi à m'attacher. Si certains passages peuvent être drôle, la vacuité de l'ensemble font que bah... ça tombe à plat. Ce film se voudrait déjanté mais avec des personnages qui ne sont soit pas assez caricaturaux soit trop.
Ce film est à classer dans le registre de film des petits malins. Que ce soit la construction en acte qui fait avancer peu à peu l'histoire, ou le gimmick de ne pas montrer, dans un premier temps la violence de son personnage principal, déguisé en catcheur... tout en ne montrant absolument aucune prise de catch... alors que c'était clairement du pain bénie pour une bonne petite bagarre. Rien. Nada. Walou.
Non, clairement il manque des choses à ce film. comme une vraie âme (mexicaine?), loin de la drogue et des putes.

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