Micro-Chronique - Thunderbolts (Les Nouveaux Avengers, 2025)

Grand Paris (Martin Jauvat, 2022, France)

 

L'Affiche très co(s)mic-book

Dans la grande famille des premiers films, il y en a certains qui laissent plus d'espoir que d'autres. Si Grand Paris de Martin Jauvat n'est pas dépourvu de défaut il a de grandes qualités qui souvent font défauts à des films de réalisateurs déjà en activité depuis belle lurette... A commencer par la sincérité.

 

Le film suit deux pieds nickelés, Leslie (joué par Mahamadou Sangaré) et Renard (Martin Jauvat) qui découvre un artefact et vont partir à la recherche de la valeur puis du sens de celui-ci. Un road movie à la teinte douce amère dont le maître mot est.... la gentillesse.

Impression soleil planant

 

Car la banlieue selon Martin Jauvat est une banlieue pleine de couleurs où chacun des personnages est comme un Power Rangers sans costume. Chacun sa couleur. Tous gentils. Tous un peu naîfs mais tous attachants.

 

William Lebghil, fournisseur de miam-miam

Alors, oui, on a parfois l'impression d'assister à un film étudiant qui à été étiré pour atteindre une durée raisonnable de long métrage, oui, c'est pas toujours juste dans les interprétations, oui, le budget équivalent au budget cure-dent du dernier Ozon montre certaines limites (le final par exemple) mais... on s'en fout. Grand Paris donne le smile, Grand Paris fait plaisir à voir. Il est honnête et méritant. Il va jusqu'au bout de sa démarche avec pourtant des ruptures de tons assez casse-gueule et ne perd jamais ses protagonistes en cours de route. On s'attache à des personnages, qui sur le papier aurait pu être horripilant. Mais non, Martin Jauvat réussis un petit tour de force en ne cédant pas à la facilité tout en jonglant avec les clichés.

 

L'une des très belle composition de ce film

Un film à voir que je vous recommande chaudement.

[Instant XXX] Le Baiser (Ovidie, 2015, France)

 

Le Baiser (Ovidie, 2015, France)

avec Tiffany Doll, Madison Young, Rodolphe Antrim, Rico Simmons...

Après avoir aidé Jolene (Madison Young), Claire (Tiffany Doll) dont le couple patine se sent irrésistiblement attiré par celle-ci après que celle-ci l'ait embrassé.

On ne présente plus Ovidie. Elle est l'une des actrices pronographiques ayant réussi le passage à la fois de l'avant à l'arrière de la caméra, du cinéma pour adulte au cinéma "classique" (je déteste ce mot). (note : Mon premier film avec Ovidie fut La Nuit des horloges de ce génie qu'est Jean Rollin).

Le Baiser est à l'image d'une grande partie de sa filmographie, une pornographie réaliste à l'image travaillée loin des produits des différents tubes recrachant de la bande au kilomètre.

Clubland (Mary Lambert, 1999, USA)

 

Clubland

De Mary Lambert

Avec Jimmy Tucket, Brad Hunt, Rodney Eastman...

L'histoire est celle d'un homme faisant partie d'un groupe. Succès, trahison, voir même meurtre (!!???) viendront parcourir son ascension (et sa chute et sa rédemption....)

Bon, alors, attention film ultra clivant. L'intérêt du film se porte si vous n'êtes pas trop regardant et que vous vous laissez accrocher par une bande son qui rock bien. Normal, le scénariste n'est autre que Glen Ballard.... Cela ne vous dit rien? Il est l'auteur de tubes pour Katy Perry ou encore Alanis Morrisette (Ironic, c'est lui!). C'est donc normal aussi de voir un camés du Steven Tyler d'Aerosmith.

Par contre à a réalisation, il est surprenant de retrouver une Mary Lambert (10 ans après son classique Simetierre) qui s'enfoncera malheureusement de plus en plus dans des mauvais films. (Déjà que Simetierre 2 en 1992... c'était pas la joie.)

A noter, la présence de Lori Petty, l'inoubliable Tank Girl.

[Sur écoute] Exodus - Persona non grata (2021, USA, Nuclear Blast)

 

Tracklist :

1. Persona non grata (7min30)

2. R.E.M.F. (4min22)

3. Slipping into madness (5min33)

4. Elitist (3min58)

5. Prescribing horror (5min09)

6. The Beating will continue (until morale improves) (3min01)

7. The Years of Death and Dying (5min22)

8. Clickbait (4min31)

9. Cosa del Pantano (1min13)

10. Lunatic-Liar-Lord (feat. Rick Hunolt) (7min59)

11. The Fires of Division (5min23)

12. Antiseed (6min17)

Total : 1h00min18

Exodus :

Steve "Zetro" Souza : Chant

Gary Holt : Guitare/Choeurs

Lee Altus : Guitare

Jack Gibson : Bass

Tom Hunting : Batterie/Choeurs

Le dernier album datant tout de même déjà de 2014, ça fait donc 7 ans que nous n'avons rien eu de nouveau de la part des trashers américains. Alors qu'en dire de ce nouveau né? Tout simplement que c'est de l'old-school. Mais du très bon old school (en tout cas, si l'on aime le genre.) C'est du brutal raffiné avec une batterie qui envoie sa race. La production est impeccable et donne envie de se remettre la galette.

Les Simpson : Le Film (The Simpsons Movie, David Silverman, 2007, USA)

 

Les Simpson : Le Film

De David Silverman

Lorsqu'Homer pollue gravement le lac de Springfield, une agence de protection de l'environnement décide de mettre la ville en quarantaine en l'isolant sous un énorme dôme et les Simpsons sont déclarés fugitifs.

Passage gagnant pour l passage au grand écran des hommes jaunes les plus connus de la télé. Arrivant ingénieusement à jouer des codes, les Simpson parviennent à se moquer d'eux-même et de nous. (La première séquence du cinéma est d'ailleurs emblématique avec Homer demanda pourquoi le spectateur puerait pour voir un contenu gratuit "à la téloche". Et puis, il y a ce gag qui est devenu instantanément classique du "spider-cochon". Difficile de faire la fine bouche.

Nail in the Coffin : The Fall and Rise of Vampiro (Michael Paszt, 2019, Canada/Mexique/USA)

Nail in the Coffin : The Fall and Rise of Vampiro

De Michael Paszt

Avec Ian Hodgkinson, Chavo Guerrerro Jr., John Hennigan, Dasha Hodgkinson, Jeff Jarrett....

Ce documentaire retrace une partie de la carrière du catcheur Vampiro. Et le retour à une difficile vie normale après une vie dans un ring.

Sans concession, le documentaire de Michael Paszt, l'est Mais tout n gardant une certaine candeur vis à vis de son sujet. Difficile aussi de ne pas être touché par cet homme, littéralement brisé (peinant à simplement marcher) nous relatant ces difficultés avec sa fille.

Et puis il y a la description de cet univers assez ambivalent. D'un côté le catch mexicain avec son code d'honneur, de l'autre le catch américain avec son business. (Jeff Jarrett s'en prend plein la gueule). 

A voir pour les amateurs de catch.